09 jan 2009

Grand frisson


On dirait un torchon de cuisine, maintenant, mon tableau de données confidentielles. C’est moins joli, finalement, quand c’est fini.

J’ai les pieds gelés, aujourd’hui. J’ai l’impression qu’il fait plus froid qu’hier. Voilà qui ne me pousse pas du tout à aller nager, alors que la fin plus rapide du dernier set de cinq, ainsi que de mes règles, m’en donne la possibilité. Et j’ai la voiture, en plus. Et en plus du plus les horaires de la piscine collent impec à cette dernière virée que je dois faire sur le campus. Bref, tout se combine parfaitement.

A part que j’ai les pieds gelés.

Mais c’est probablement une fausse raison, un alibi, une excuse. Peut-être que j’éprouve une sorte de terreur sacrée à l’idée qu’il se pourrait que je pose aujourd’hui, pour la dernière fois avant au moins neuf mois, le pied sur le campus, dans le couloir, dans mon bureau. Et que du coup je me dis: Mince je vais quand même pas aller nager en pleine terreur sacrée, hein?

Bah, pourquoi pas, en même temps. Les pieds gelés, je sais pertinemment qu’une fois dans la piscine, ce sera bon. Quant à la terreur sacrée hein… Si un tableau de données universitaires confidentielles ressemble, une fois rempli, à un torchon de cuisine, on va pas faire trop de manières avec les terreurs sacrées.

J’aurai qu’à faire une photo, tiens c’est ça je vais faire une photo, avant d’aller nager. C’est le jour où jamais: il fait très beau. D’où le froid glacial, d’ailleurs — et les pieds gelés.

Toujours en échelle 7%. Les petits points marquent les sauts de page. J’attends un peu pour l’impression: j’aime bien que ce soit le dernier truc à faire après la rédaction en bon français de tout le charabia qui tient dans ce torchon de cuisine.

09 jan 2009

Bye bye campus


oooooooooooooooooooooo

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